Parce qu’elle recouvre plus des deux tiers de notre surface, on l’appelle la Planète bleue. C’est notre planète, la Terre. Quand on le regarde de l’espace, le bleu des océans et des mers parait très uniforme. A y regarder de plus près, au ras des pâquerettes ou plus précisément au ras du sable ou des rochers, sa couleur se décline sur une très large palette chromatique, oscillant du bleu turquoise au bleu outre-mer, en passant par le gris et le vert. Tout dépend de la lumière du moment, du fond de l’eau, de la profondeur, du mouvement, mais aussi la perception de chacun. Dans tous les configurations, qu’elle soit mer, océan, lagon ou banquise, la grande étendue d’eau fascine. On peut y rester planté devant des heures sans s’ennuyer, juste à regarder son mouvement oscillatoire, son flux et reflux, cette mouette qui tournoie au-dessus de notre tête ou ce voilier qui passe au loin.