TONY FRANCK ET ANDREW BIRKIN ▪ JANE B.

GALERIE DE L’INSTANT, PARIS

13 décembre 2019 – 1er mars 2020

Pour nous, les Français, Jane Birkin c’est « Jane » ! Serge Gainsbourg, c’est « Gainsbourg ». Et Jane B. est comme un membre de la famille ; nous la fréquentons depuis la fin des années 60, autant dire qu’elle fait partie de notre inconscient collectif !

Nous connaissons sa vie, son style, ses amours, ses succès, ses chagrins, ses engagements, son sourire et cet accent…

Il y a quelques années, Jane Birkin était venue à la Galerie lors d’un précédent vernissage, elle semblait assez fragile au milieu de la foule présente, je voulais la protéger des sollicitations et autres selfies… Inutile ! Le public était si heureux de sa présence et si bienveillant… Ce fut un très beau moment, très doux, inoubliable…Tous ces mots tendres, ces sourires et ce respect, naturel et délicat. L’effet Jane Birkin : familiarité, amour et respect !

Par la suite d’un heureux hasard, j’ai réalisé que notre photographe Tony Frank était présent chez Régine près de Deauville en 1969, lors d’un déjeuner avec Serge et Jane, et que Andrew, le grand frère de Jane était là lui aussi avec son appareil photo. J’ai trouvé amusant de comparer les deux séries, et de confronter leurs points de vue sur cette journée. Puis en regardant les autres images d’Andrew, j’ai souhaité mettre en parallèle les œuvres de ces deux photographes, témoins à leur façon de moments uniques de ce couple inoubliable.

Tony, complice des meilleures années de Gainsbourg, et Andrew, partenaire de la vie de Jane, qui nous permet d’accéder, par sa générosité, à des moments de vie de ces deux artistes qui ont tant marqués nos esprits.

Julia Gragnon

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Sélection

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Commentaire ♥♥♥♥♥

La galerie de l’instant met Jane Birkin à l’honneur avec le double regard de son frère Andrew et de son ami Tony Franck qui a beaucoup photographié Serge Gainsbourg et le couple dans leur intimité.

Il est intéressant d’avoir ce regard croisé notamment lors d’un déjeuner dans la maison de campagne de Régime en Normandie près de Deauville où les deux photographes étaient présents. Tous les deux ont saisi le quotidien du couple, en studio, en famille, en Angleterre. Les images présentées de Tony Franck correspondent plus à un cadre professionnel comme l’enregistrement de l’album Nelson Melody. Hormis celles du déjeuner chez Régine, quand elles représentent des scènes de la vie quotidienne du couple, on sent qu’elles font l’objet d’une certaine mise en scène. Les photographies d’Andrew sont peut-être un peu plus spontanées.

Quoiqu’il en soit, revoir des photographies de ce couple mystique et sulfureux des années 1960 et 1970 reste un grand plaisir.

E.P.

#GalerieDeLinstant

#AndrewBirkin #TonyFranck