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MARILYN, LA DERNIÈRE SÉANCE

  • Photo du rédacteur: Eric Poulhe
    Eric Poulhe
  • 13 oct. 2017
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 1 mai 2023

DS WORLD, PARIS

8 juin 2017 - 6 janvier 2018

Le DS World Paris accueille, du 8 juin 2017 au 6 janvier 2018, l’exposition « Marilyn, La Dernière Séance ». Deux jours et une nuit, rythmés par 3 longues prises de vue, dans le décor feutré de l’hôtel Bel-Air, à Los Angeles, ont construit cette séance réalisée en 1962 par Bert Stern pour le magazine Vogue. Un total de 2 571 clichés dont les 59 plus emblématiques sont exposés au DS World Paris. Cette manifestation est proposée par Olivier Lorquin, commissaire de l’exposition et président du musée Maillol avec une mise en scène signée Hubert Le Gall. Elle plongera le visiteur dans l’univers du glamour, du naturel et de l’émotion aux côtés des modèles DS de la collection actuelle mais également aux côtés d’un exemplaire rare, une DS 21 Cabriolet Export US de septembre 1966. Pour Julien Faux, directeur du DS World Paris, l’exposition « Marilyn, La Dernière Séance » est aujourd’hui « une façon d’entretenir le mythe de cette femme d’exception, en avance sur son temps. C’est également une belle occasion de conjuguer l’intemporalité de cette artiste, devenue icône, à l’esprit d’avant-garde des modèles actuels de la collection DS, des modèles descendants en ligne directe de la DS, une autre icône du 20e siècle. »

DS Automobiles – Service Presse

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Commentaire ♥♥♥♥♥

Le show-room DS World de Paris accueille l'exposition de la dernière séance de Marilyn Monroe réalisée à l'hôtel Bel-Air à Hollywood en 1962 par le photographe Bert Stern pour le compte du magazine Vogue. Quand on connaît le destin funeste de l'actrice iconique quelques jours plus tard, on prend conscience maintenant du caractère historique et quelque part dramatique de cette séance photo.

L'association des photos de Marilyn avec les véhicules exposés dans un espace intimiste fonctionne à merveille. L'exposition se répartit sur deux étages. Au rez-de-chaussée se trouvent les derniers modèles de la gamme 'crossback' DS3, DS4 et DS7, et à l'étage une splendide DS 21 cabriolet modèle 1967 d'un rouge éclatant. Les formes rondes et sensuelles de la DS s'accordent si parfaitement avec les courbes généreuses de Marilyn ...

C'était il y a 55 ans, et pourtant les photos n'ont pas pris une ride et délivrent toujours autant d'émotion. Dans la série des roses, Marilyn semble s'amuser avec le photographe et ne cache rien de sa cicatrice au ventre qu'elle exhibe sans aucune gêne ni complexe. Rien à voir avec les photos de mode de nos jours qui sont systématiquement et outrageusement retouchées, en enlevant le moindre petit bouton, marque ou ride jugée disgracieuse. Rien ne vaut une photo au naturel qui sublime la beauté pure du modèle. Sur la plupart des clichés, Marilyn est prise avec un minimum de maquillage et sans coiffure sophistiquée, et pourtant le rendu est magnifique. Les photos exposées à l'étage sont plus conventionnelles. Elles correspondent à la commande du magazine. On se rend bien compte qu'elles ont été réfléchies et préparées minutieusement à l'avance. Il y a moins de place à l'authenticité et à la spontanéité, mais les images sont néanmoins superbes.

Toutefois, le clou de l'exposition se trouve au rez-de-chaussée avec les photos en noir et plan de Marilyn prises sur le lit, dont la célèbre 'Baby'. Elles ont été réalisées le deuxième jour de shooting. Pour l'actrice, cette journée est un calvaire. En fin d'après-midi, elle est saturée et en a assez de toute l'effervescence autour d'elle. Elle met tout le monde dehors en s'enfermant seule dans la chambre avec Bert Stern. A partir de cet instant, Marilyn Monroe redevient Norma Jean Baker. En confiance, elle se libère, retrouve sa spontanéité et dévoile, nue, sa beauté naturelle. On ressent dans les clichés toute la complicité entre le modèle et le photographe. Elle ne regarde pas l'objectif, mais le photographe. Elle s'abandonne au point de s'endormir sur le lit le bras ballant.

Je ne sais pas s'il s'en est rendu compte sur le moment, mais Bert Stern a certainement touché quelque chose d'unique qui restera à la postérité.

E.P.


 
 
 

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EXPO PHOTO

© 2017 Eric Poulhe Photographie

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