40 ANS DE LA DONATION JACQUES-HENRI LARTIGUE

MINISTÈRE DE LA CULTURE, PARIS

21 novembre 2019 – 17 janvier 2020

L’année 1979 est marquée par un fait notable dans le paysage culturel français : pour la première fois, un photographe donne son œuvre à l’État de son vivant.

Négatifs, tirages, dessins, archives papier, bibliothèque forment un corpus cohérent indispensable à la compréhension de l’œuvre d’un photographe, ce que Jacques Henri Lartigue, le premier, a bien compris.

À l’occasion des quarante ans de la donation, le ministère de la Culture accueille une exposition conçue par la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine (service à compétence nationale relevant du service du patrimoine au ministère de la Culture, Direction générale des patrimoines), affectataire de la collection, et l’association des Amis de Jacques Henri Lartigue, qui la diffuse et la valorise.

Celle-ci vise à montrer, sous son apparente facilité d’appréhension, la grandeur et la complexité de l’œuvre de Jacques Henri Lartigue. Elle tend également à éclairer le public sur différents aspects du travail de valorisation, notamment celui de l’inventaire, invisible pour le spectateur mais fondamental pour une collection.

Juliette Dharmadhikar, commissaire

Sélection

Commentaire ♥♥♥♥♥

À l’occasion du 40e anniversaire de la donation, le ministère de la Culture accueille une exposition de Jacques Henri Lartigue qui, pour la première fois pour un photographe, avait légué son œuvre à l’État de son vivant.

Cette exposition installée dans le hall d’accueil au rez-de-chaussée du Ministère de la culture a pour ambition de présenter au grand public la grandeur et la complexité de l’œuvre de Jacques Henri Lartigue. Cette intention est louable, mais le nombre limité de tirages présentés, environ une trentaine, ne donne vraiment qu’un aperçu superficiel du travail du grand photographe. Dommage qu’il n’y ait pas plus de clichés exposés car ceux présentés sont d’une qualité exceptionnelle. En guise de consolation, un diaporama présente tout de même sur un écran, quelques images supplémentaires.

L’exposition était alléchante, mais a un goût de trop peu, laissant sur sa faim.

E.P.

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