DENIS DAILLEUX ▪ MISR, LE POUVOIR DES FLEURS
- Eric Poulhe
- 27 janv. 2023
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 9 juin 2023
GALERIE CAMERA OBSCURA, PARIS
7 janvier 2023 – 4 mars 2023

Misr est le nom arabe romanisé qui désigne l’Égypte. Entre 1992 et 2013, Denis Dailleux a passionnément découvert, aimé et photographié ce pays où Il a vécu durant quinze ans. Plusieurs livres et expositions ont émaillé ces années égyptiennes, dévoilant successivement les étapes d’un travail qui n’est rien d’autre qu’une part de la vie du photographe. Aujourd’hui paraît Misr, livre somme sur cette époque, magnifiquement édité par Le bec en l’air. Pour l’accompagner, nous sommes heureux de présenter un ensemble de tirages inédits ainsi que quelques incontournables classiques de l’Égypte de Denis Dailleux.
Le pouvoir des fleurs
Après son départ du Caire, Denis s’est tourné vers d’autres horizons. L’Inde en particulier l’attirait et lorsqu’en 2015 il visite le marché aux fleurs de Coimbatore, dans le Tamil Nadu, il retrouve intacte son ancienne passion (il fut fleuriste avant d’être photographe). En 2019 il photographie un autre grand marché, celui de Calcutta. Ces rues et leurs anciens temples, envahis de fleurs, magnificence fragile et éphémère, concentrent l’émotion de sa rencontre avec l’Inde, celle de sa redécouverte du pouvoir des fleurs.
Cette exposition jette un pont entre deux époques. Images nées sur deux continents mais issues du même regard amoureux pour ces cultures populaires, pour leur persistante beauté.
Didier Brousse
Sélection
Commentaire ♥♥♥♥♥
La galerie Camera Obscura présente une exposition de Denis Dailleux partagée entre deux pays et deux époques, entre 1992 et 2013 pour l’Égypte, en 2019 pour l’Inde.
Misr est le nom arabe romanisé qui désigne l’Égypte. Le photographe y a vécu pendant quinze. On ressent dans toutes les images en couleur présentées une émotion et un attachement profond du photographe pour ce pays.
La série « Le pouvoir des fleurs » réalisée en Inde relève plus du reportage. Il ramène Denis Dailleux à sa passion pour les fleurs et son premier métier de fleuriste. L’approche est plus documentaire avec la réalisation de beaux portraits et de compositions de natures mortes.
Comme pour sa série qui avait été au festival L’Homme et la mer du Guilvinec sur le Ghana en 2021, l’humain est toujours au centre du travail du photographe.
E.P.





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