FESTIVAL CARGO, LES PHOTOGRAPHIQUES DE SAINT-NAZAIRE ▪ À L’OUEST
- Eric Poulhe
- 13 août
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 25 août
SAINT-NAZAIRE
27 juin 2025 – 28 septembre 2025

En 2025, pour sa cinquième édition, Cargo, les photographiques de Saint-Nazaire dévoilera des auteurs et leurs œuvres « à l'ouest ! ». Un sujet à double sens : tantôt expression d’une orientation géographique (ouest Bretagne, grand ouest américain), tantôt expression tangible d’un caractère sensible (“être à l’ouest” : dans ses rêves, déconnecté du réel ou connecté à lui de façon fantasque, outrancière, voir obsessionnelle).
À la galerie des Franciscains Charles Fréger dresse avec Bretonnes un inventaire des coiffes de la région Bretagne historique. Associée à cette série une sélection d’œuvres plus récentes, laisse entrevoir une généalogie du travail du photographe sur la silhouette, porteuse d’une réflexion sur la construction des imageries historiques et régionales. En Bretagne toujours, c'est Maia Flore qui a fait de Saint-Malo la pièce maîtresse d'une chorégraphie toute personnelle. Au gré des marées elle habite avec nostalgie et tendresse des paysages quasi surréels et fait corps avec un territoire aux géographies mouvantes, réinventées au fil des marées. Cet ensemble intitulé D'îles en lune s'accompagne des mots de la poète Albane Gellé à la médiathèque Etienne Caux.
Depuis ou vers l'autre côté de l'Atlantique ce sont Anne Rearick, Jesper Boot et Ben Zank qui, à leur façon, posent leur regard « à l'ouest ! ». Dans la grande tradition des photographes documentaires humanistes, la série True West d'Anne Rearick célèbre l'Idaho. Rodéo et cow-boys, drive-in, descente de la rivière sur des chambres à air, odeur et bruit des pistolets… une Amérique des grands espaces entre histoire personnelle et rêve américain. Avec Power Jesper Boot s'inscrit quant-à-lui sans conteste au cœur de l'actualité. Ses images construites de toutes pièces avec sa propre famille et loin des États-Unis empruntent aux images médiatiques les trucs, tics et manières de représentation du pouvoir politique. Elles composent un ensemble d'étrangetés bizarrement familières. Enfin l'artiste new-yorkais Ben Zank propose avec Nothing to see her une vision artistique où compositions hyper mises en scène et art de la performance fusionnent pour créer une tapisserie surréaliste à la fois humoristique et provocante.
Le regard des enfants sera aussi présent avec un travail réalisé dans le cadre d'un parcours d'éducation artistique et culturelle mené par le photographe Guillaume Noury auprès d'élèves de primaire de Saint-Nazaire et agglomération, sorte de manifeste de la photographie ratée, à moins que…
Le collectif l’art à l’ouest
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