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  • Photo du rédacteurEric Poulhe

FESTIVAL L’ŒIL URBAIN – LA FLAMME

CORBEIL-ESSONNES

6 avril 2024 – 11 mai 2024

Le festival photographique L’Œil Urbain est de retour à Corbeil-Essonnes du 6 avril au 11 mai 2024. Le titre de cette 12e Édition : La Flamme. À l’aube de l’ouverture des JO de 2024 en France, le festival a souhaité s’interroger sur le sport comme arme politique, écologique, de résistance, de résilience, d’engagement et de combat. Raymond Depardon est l’invité d’honneur, entouré de Laurence Kourcia, Cyril Zannettacci, Constance Decorde, Bernard Testemale, Amandine Lauriol, Jérémy Lempin, Nathalie Champagne, Charles Thiefaine et Rime Sabbar.

Depuis la création du festival, un artiste résident est invité chaque année à livrer sa vision de Corbeil-Essonnes. Ce photographe restitue ensuite son travail à l’occasion d’une exposition dédiée lors du festival : cette année, Cyril Zannettacci de l’Agence VU’.

Cette édition poursuit sa ligne éditoriale documentaire forte. Elle aborde la question du sport à travers le monde, avec des problématiques d’actualité. Migration, santé, écologie, elle porte un point de vue politique et audacieux.

Notre festival, comme tant d’autres, se bat pour perdurer, dans un contexte compliqué. Nous sommes heureux de présenter de nouveau le festival à un public fidèle et de plus en plus nombreux au rendez-vous (plus de 18 000 visiteurs en 2023).

 

Le festival L’œil Urbain

 

Sélection

 

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En cette année olympique, la 12e édition 2024 du festival L’œil Urbain met le sport à l’honneur du 6 avril au 11 mai dans les rues du centre-ville de Corbeil-Essonnes. À travers le sport et le regard de dix photographes, ce sont différentes thématiques qui sont abordées comme la guerre, les violences sexuelles, la politique ou la cohésion sociale.

Sur le parvis de l’hôtel de ville, sont exposées en grand format les clichés emblématiques du célèbre photographe de l’agence Magnum, Raymond Depardon : le poing levé de l’athlète américain, Lee Evans, aux Jeux de 1968 à Mexico, le terroriste au balcon pendant la prise d’otages de neuf sportifs israéliens à Munich en 1972, la Roumaine Nadia Comaneci et ses trois médailles d’or à moins de quinze ans aux Jeux de Montréal en 1976.

Amandine Lauriol est exposée sur le pont Patton. Elle a suivi Marzieh, une jeune réfugiée afghane de 21 ans arrivée en France en 2021. Pratiquant le taekwondo, avec l’accompagnement de l’encadrement de l’équipe de France, elle espère être sélectionnée aux Jeux de Paris 2024 dans l’équipe olympique des réfugiés.

En résidence à Corbeil-Essonnes, Cyril Zannettacci a réalisé des portraits des clubs associatifs de la ville avec des prises de vue en studio sur fond noir. Projetées ensuite dans l’espace urbain, ce sont ces images qui sont exposées sur le parvis de la cathédrale Saint-Spire.

Constance Decorde présente au square Crété le quotidien de Salim, un jeune Palestinien qui a créé la première école de Parkour ou de free running. Cette activité, pratiquée au milieu des checkpoints nombreux ou devant le mur séparant Israël des Territoires palestiniens occupés, est synonyme de liberté.

Bernard Testemale est exposé à la galerie municipale avec des tirages au collodion de toute beauté. Il met en lumière la communauté hawaiienne du surf en réunissant des chefs de village indigènes et des champions du monde de surf qui partagent la même passion.

Quand on parle de sport populaire, on pense évidement au Tour de France. Jérémy Lempin a suivi les 28 étapes du Tour 2022, en van. Il s’arrête sur des sites avec un intérêt géographique, historique ou tout simplement pour témoigner de l’engouement de la population pour cette course mythique, les coureurs servant de prétexte à s’intéresser à ce qui les entourent.


E.P.


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